Rapport RI 2024

Rapport Recherche et Innovation 2024

Chaque année, le département TRANSFORM réalise une revue des publications scientifiques de ses unités afin d'identifier des travaux emblématiques et de les relayer auprès de nos différents partenaires institutionnels et auprès des médias, dans une optique de visibilité de ses recherches. Retrouvez ici les recherches de BIA récemment mises à l'honneur dans le rapport Recherche et Innovation 2024.

 

 

Dans ce dossier

Pour relever le défi de reconnecter l'agriculture, l'environnement, l'alimentation et la santé, il est indispensable d'exploiter des données provenant de sources et de formats hétérogènes. Or, cela constitue un défi de taille ! Toutefois, les ontologies offrent une solution, car elles fournissent une structure formelle pour décrire et mieux interpréter les données.

Les jus issus de pommes de table sont nutritionnellement pauvres car riches en sucres et peu concentrés en antioxydants. Cependant, en France, certains jus sont produits à partir de variétés locales dont la culture a perduré avec la production de cidre. Ainsi, le verger cidricole offre une réelle opportunité pour élaborer des produits riches en polyphénols à condition d’en maîtriser l’impact sur les qualités organoleptiques.

Contrairement aux céréales domestiquées où l’amidon est le polysaccharide prédominant, les grains de la plante modèle des graminées, Brachypodium distachyon, ont une teneur particulièrement élevée en β-glucanes mixtes, soit 45 % du poids du grain, contenus dans d’épaisses parois cellulaires, et une faible teneur en amidon, soit moins de 6 %. Cependant, aucune donnée n’était encore disponible avant notre étude sur la fonction de ce polysaccharide pendant la germination des grains.

L'exposition accrue de la population à la graine de chanvre a déjà révélé des allergies, avec des symptômes allant de manifestations cutanées isolées jusqu’à l'anaphylaxie. Ces allergies peuvent notamment apparaître chez un patient déjà allergique à un autre aliment, c’est ce qu’on appelle une réaction croisée.

La transition protéique vise à réduire la part des protéines animales au profit des protéines végétales dans notre alimentation, notamment en raison de la préoccupation croissante pour la durabilité environnementale. Dans ce contexte, les légumineuses, telles que les pois et le lupin, se révèlent être des sources prometteuses de protéines alimentaires. Cependant, leur déploiement dans les systèmes alimentaires est limité par le fait que leurs propriétés fonctionnelles (notamment en termes de capacités émulsifiantes, moussantes, gélifiantes) sont souvent loin d’être optimales.

L’histologie quantitative a pour but d’extraire des descripteurs de l’hétérogénéité spatiale - morphologique et chimique - des tissus afin d’étudier leur rôle dans la qualité d’usage. Des collections de grandes images multispectrales sont acquises facilement. Toutefois, l’exploration sans a priori des données reste une étape critique.

Des nutriments essentiels à la santé humaine sont apportés exclusivement par l’alimentation, par exemple les stérols végétaux (réduction du risque de maladies cardio-vasculaires) et la lutéine (caroténoïde xanthophylle d’intérêt pour les yeux). Or, ils sont consommés en quantité trop faible pour avoir des effets bénéfiques et ils ont une très faible solubilité dans l’eau et dans les lipides ce qui limite leur incorporation dans des formulations alimentaires et diminue leur biodisponibilité.

La délivrance contrôlée de médicaments constitue un enjeu thérapeutique majeur et la mise au point de systèmes personnalisés de libération de principes actifs est déterminante pour le domaine pharmaceutique.

La paroi cellulaire des végétaux est formée d’un réseau à la fois extrêmement robuste et flexible, principalement composé de polysaccharides (de longues chaînes de sucres) parmi lesquels les pectines connues de longue date pour leurs propriétés gélifiantes. In vivo, la paroi doit simultanément être plastique, pour permettre la croissance de la cellule, et solide pour assurer ses fonctions protectrices.

La culture de tomate en serre génère de nombreux déchets mêlant déchets végétaux et accessoires en plastiques qui ne sont pas compostables. Ce déchet mixte représente des millions de tonne/an en Europe et son incinération est coûteuse à la fois économiquement et environnementalement.

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